Article paru dans le journal du Progrès le 1er octobre 2020 - Texte et photographie Progrès/Laetitia Courti
Une dizaine d’artistes différents devraient s’installer ces prochaines années autour de transformateurs électriques sur la commune des Rousses. L’idée d’en faire des œuvres d’art vient de la galeriste locale, Anne-Lucie Barbot. Les premiers peintres ont démarré le travail.
Ils sont particulièrement laids. Même si on ne leur porte plus une si grande attention. Les transformateurs électriques qui parsèment nos bords de route devraient à nouveau nous sauter aux yeux. Du moins ceux situés sur la commune des Rousses, dans un premier temps. Tout est parti d’un partenariat entre une galeriste vivant à Lamoura, Anne-Lucie Barbot, et la mairie des Rousses. Elle avait en tête un projet de street art, la mairie lui a indiqué sa volonté d’embellir ces blocs de béton.
Le renard comme fil rouge
« On en a identifié une dizaine sur la commune des Rousses, raconte la galeriste. Par année, deux transformateurs seront peints. À chaque fois par un artiste différent. » Le premier à avoir dégainé ses pinceaux est Alain Aouni, peintre ayant vécu longtemps en Guyane et qui s’est installé à Morez il y a peu. Il se charge du transformateur situé au hameau de la Doye. « Toutes les faces vont être peintes. J’ai prévu de représenter l’histoire de la lunette et le saut à ski, typique de la région. Et j’ai commencé par un renard en trompe-l’œil. »
En effet, la mascotte de la Station des Rousses devra se retrouver sur chaque transformateur peint. « Mais cela peut être juste un clin d’œil, comme la queue du renard par exemple, rebondit Anne-Lucie Barbot. Parce que l’objectif est aussi d’intégrer ces œuvres d’art au parcours Rouss’en Piste. Il y aura un côté ludique : retrouver où se cache l’emblème de la Station sur chacun des transfos. »